Zacchi est aussi le peintre des fleurs. Les collectionneurs japonais apprécient son interprétation si personnelle de la beauté éphémère tant en huile qu’en pastel.
Même si il y a de grandes différences de sujets entre « l’âme des bois », « les villages » et « le bouquet », l’harmonie subtile qui existe dans chaque toile ne cesse d’attirer les collectionneurs.
La peinture de Zacchi offre une émotion agréable et mystérieuse, que Zacchi et moi appelons « fantôme ou esprit ».
On a tendance à le considérer comme un peintre qui est apparu soudainement, il y a 15 ans, au Japon. Auparavant, il avait consacré plusieurs années à la présidence de la Société des Artistes Français « Le Salon » en parallèle à son métier de peintre.
Maintenant il est reconnu de par le monde comme un peintre talentueux et confirmé.
Au Japon, il a bénéficié de la compréhension et de l’adhésion de galeristes prestigieux qui défendent son œuvre.
Passeport pour d'autres horizons
Inspiré par l’alchimie impalpable de la terre et des hommes et fasciné par l’expression tellurique et cosmique de la pierre, Guy Paul CHAUDER a trouvé en Corse les forces primitives et authentiques, la densité et les couleurs miroirs, pour nous faire découvrir des rivages imaginaire, des paysages où l’on perd le sens, l’ordre, la direction et jusqu’au but du voyage…
CHAUDER travaille sur des traces mystérieuses qui invitent à contempler une architecture fantastique libérée de la pesanteur mais où le souffle de l’imaginaire se serait incarné. Où nous a-t-il égarés ?
D’après Anne Meistersheim
Traces et résonances
Une peinture à la fois dense et explosée, où le sujet met son âme à nu. Une matière et un envol qui exprime de façon saisissante aussi bien la contrainte, le caractère voir la douleur que la liberté retrouvée dans l’acceptation d’une situation totalement vécue, assumée.
Le contraste des couleurs choisies, la vivacité et le rythme des traits nous font entrer dans des dimensions hors norme de la condition humaine, exprimées au tranchant du contraste.
Au-delà des apparences de surface, c’est un mouvement profond qui nous touche implacablement.
Mircea DOINARU réussit à communiquer dans la vigueur et la vérité de ses œuvres, une résonance qui fait vibrer nos émotions. Après Paris, Venise, Grenoble et Toronto, un artiste roumain de talent à découvrir en Suisse.
Nicolas NOVERRAZ nous amène avec un soin d’alchimiste à nous libérer du voile terne qui banalise ce que nous côtoyons journellement dans la rue pour nous offrir un angle de vue si déconcertant qu’il favorise l’irruption de fascinantes découvertes.
L’artiste résume son exigeant credo : « J’aime qu’à travers mes toiles, les objets les plus insignifiants du paysage urbain deviennent des œuvres d’art. »
Venu de Prague en 68, Petr Beranek a, sans se lasser et en s’enrichissant de nombreuses techniques, rechercher de multiple formes et thèmes d’expression, aussi bien seul qu’en groupe.
Orchestrant couleur, rythme et lumière, son gargantuesque appétit créatif, l’a amené à relever avec constance, de très nombreux défis, passant de la minutieuse maîtrise du Tempera jusqu’au travail du verre. Aujourd’hui la lithographie lui permet de nous ramener dans les rues de Prague en 1978, 30 ans déjà, pour une comparaison historique avec les rues lausannoises. Une force d’évocation aussi frappante qu’émouvante.
Shoichi HASEGAWA est né à Yaizu en 1929. Graveur et peintre japonais mondialement connu, il vient à Paris en 1961 pour approfondir son savoir sur les techniques de la gravure à l’eau-forte en couleur dans le célèbre « Atelier 17 » et acquiert une maîtrise telle qu’il est très vite reconnu par plusieurs prix internationaux de gravures.
Les musées américains et européens ont également su saisir l’impact artistique en enrichissant leur collection d’œuvres peintes et gravées de Shoichi HASEGAWA, trait d’union entre les sensibilités orientales et occidentales.
Cette dualité se reflète à travers toute son œuvre où le firmament de son écriture symbolique et secrète joue avec des couleurs et des demi-teintes suggérées, transparentes et toujours harmonieuses.
Cet excellent artiste valaisan respecte profondément la pierre et se fait un plaisir de mettre particulièrement en valeur les marbres et granits locaux en opposant souvent avec bonheur, surfaces brutes et polies.
Une sensibilité vibrante liée à une grande maîtrise technique lui permettent de créer des œuvres d’inspiration érotique voir tectonique aux lignes subtiles et raffinées empreintes d'un souffle d'authenticité et d’un vrai pouvoir de séduction.
Présente dans de très nombreuses collections publiques et privées, HINAEKIAN, issue d’une longue lignée de peintres et décorateurs d’origine arménienne, réside à Genève. Son autre port d’attache étant Fort Lauderdale en Floride.
Mais c’est de l’Egypte que nous viennent ses deux teintes préférées : l’orange des sables du Sinaï et le bleu turquoise des jardins d’Alexandrie. On l’aura compris, HINAEKIAN s’est emparée de la magie d’un monde qui n’est pas sans évoquer celui de Chagall et nous la transmet par juxtaposition progressive, joyeusement.
Ses peintures ouvrent à des clairvoyances lyriques inédites. HINAEKIAN propose un art au service d’une idée, d’un sentiment. Quand je sens que je peux plus avancer dans mes émotions, je sais que la peinture est terminée, dit-elle.
Née à Tokyo, Motoko WATANABE, son père artiste-peintre, l’a initiée à l’art du pinceau dès son plus jeune âge. Elle poursuit ses études à l’école des Beaux-Arts à Singapour, puis exerce le Nanga-Brush Painting auprès du maître Chew Choon aux Beaux-Arts de Nang Yang.
Etablie en Suisse en 1998, elle y développe un style personnel alliant force, finesse et beauté, synthèse de l’art asiatique et occidental.
Après les délicats jeux de couleurs exprimés dans la plus pure tradition chinoise (Nan), Motoko WATANABE, toujours inspirée avec bonheur par la nature et la lumière, crée aujourd’hui des oeuvres magistrales sur toile, explorant l’espace avec une remarquable intensité. Motoko WATANABE a exposé avec succès, à Singapour, au Japon et en Europe et participe activement au sein de l’Association des artistes japonais de Suisse.
Sus aux tabous !
Avec la suprême audace de s’ériger en symbole, HORNSLETH fait jaillir des émotions POP aussi vraies que libérées de ses concepts et créations taillés dans l’os et la chair.
Attaquant joyeusement de face le mauvais, le convenu et le manipulé, HORNSLETH bouge les façons de penser de façon sismique et fait spectaculairement exploser dans ses œuvres, la chape des conventions et des simulations.
Peut-on faire entendre les courants marginalisés sans supérieurement promouvoir une forme discriminatoire de la tolérance ? C’est en créant sa « propre mythologie » que HORNSLETH réussit brillamment à mettre en perspective de façon décapante, images et idées tabou et en les menant à l’extrême, à les transformer en provocations.
Résultat : réactions exacerbées des « milieux politiquement corrects » et boulevard ouvert pour devenir une véritable star mondiale de très audacieux et indispensables défis que HORNSLETH exprime dans une large palette de créations marquantes. La rue a déjà fait de HORNSLETH un héro national au Danemark, est-ce parce qu’il exprime la liberté de pensée avec une véritable audace liée à une totale cohérence, même s’il se bat sur plusieurs fronts ?
ESPACE
Son art est centré sur la condition humaine mais vit libéré de l’abstraction formelle, par l’espace poétique. Epurées, ses œuvres ailées s’élancent vers le haut incarnant par leur plasticité les pensées audacieuses, les idées fortes qui volent librement. Cet élan et cette force palpite et vibre dans les sculptures d’Albert GYÖRGY.
Toujours à la recherche de la forme adéquate, ce sculpteur expérimenteur pousse son idée profondément méditée vers la réalisation d’un idéal esthétique dont l’exécution doit être parfaite et attentive. Jouant de la lumière et de l’ombre sur les surfaces du bronze ciselé, ses sculptures évoquent un autre art, la légèreté flottante de la danse.
D’après Adonyi Nagy Maria
Des pro-visions à la vision
Catherine Kirchhoff traque les images de la société de consommation, plus précisement les représentations commerciales des denrées alimentaires.
Nous ne sommes pas dans le domaine du leurre, mais dans celui d'une réalité décapée de ses poncifs publicitaires, qui allie avec humour produit de consommation et art. Débanaliser la vision pour retrouver le goût des yeux et dévorer sans retenue, mais du regard...
La peinture de Catherine Kirchhoff ne se livrera que dans un deuxième temps, et encore sans jamais s'imposer.
Formées aux Beaux-Arts de Budapest et de Paris, Anna STEIN maîtrise et marie abstraction, figuration et baroque. Créatrice d’œuvres monumentales, de monnaies, de bijoux, de collages ou d’œuvres composites, elle utilise des matériaux et des techniques pluriels : peinture à l’huile, bronze, terre cuite émaillée, cristaux, or et argent.
Quarante années de création ouverte sur l’histoire et la mémoire, sur la poésie et la mythologie. Pour s’être battue avec la vie, pour avoir voulu créer envers et contre tous, Anna STEIN nous livre une œuvre à la fois sereine et énergique, aboutissement d’un long cheminement artistique.
Gourmande de la vie dans tous ses états, l’amour et aussi l’autodérision font partie de la riche panoplie de Christine MULLER tout autant que la liberté et semblent être l’oxygène indispensable à sa création. Sa généreuse peinture nous ouvre tant de belles fenêtres… dit Pierre PERRET.
Un subtil mélange de rigueur et d’esprit poétique communique un sentiment de liberté et de sérénité. Le sujet n’est là que pour servir l’importance primordiale des formes et des couleurs.
Christine MULLER sait se détacher de l’ordinaire et sa finesse d’analyse donne une vraie dimension aux scènes de la vie courante qu’elle imprègne d’une humanité touchante. Le sujet d’un instant, même inesthétique, est traité avec passion par l’artiste et porte l’œuvre à son paroxysme.
Un travail intense dans l'instinct et dans le temps, insuffle une énergie, une présence dynamique et raffinée érigeant un style qui s'impose dans l'unité conquise. Ce qu'Henri Focillon analyse comme une qualité supérieure de l'oeuvre d'art qui permet d'échapper au temps.Le noir, profond et velouté, assaille la nappe virginale et silencieuse, traçant des lignes flexibles d'une grande lisibilité. Monique Orsini sait aussi convoquer la couleur au sein d'une calligraphie fougueuse domptée dans ses turbulences. De larges lames et courbes associent la rigueur au raffinement, dans l'urgence du geste pris dans la tourmente irrésistible d'une chorégraphie graphique exprimant l'immatérialité. Une énergie pure tente de juguler un espace travaillant sur l'imaginaire, force notre regard et le plonge dans l'inconnu vibrant d'ombre et de lumière.
Dans cette relation complexe avec la réalité sensible, Monique Orsini nous dévoile les beautés abstraites tapies dans son âme et son subconscient, des accords inattendus pour des paysages intérieurs avec lesquels, elle réussit par l'immanence de la lumière levée d'un geste qui précède la pensée à inventer la synthèse de l'harmonie et de l'équilibre du cosmos.
D'après Lydia Harambourg Historienne Critique d'Art Correspondant de l'Institut
Espace et Résonances...
Un projet d'art aux multiples facettes qui «cherche lien mystique à cette force transcendante qui tient tout ensemble.
Les parties développent pour ce projet spécifique des œuvres sur le thème de ''La vie - Spiritualité - Art". Ce réseau complexe de relations est exploré et mis en œuvre dans les médias respectif.
Le spectateur a la possibilité pour toutes les formes d'expression artistique pour se déplacer entre la cognition visuelle et l'expérience auditive. Cette interaction est destiné à montrer les connexions inhabituelles et des espaces ouverts de l'association inconnue.
BERNARD dit de son travail qu’il raconte la vie. « Je croque souvent la vérité du spontané vécu dans des situations quotidiennes ou extrêmes, ce qui permet, je l'espère, à chacun, face à mes sculptures, d'inventer et d'adapter sa propre histoire."
Présentées pour la première fois en Suisse romande, les oeuvres de BERNARD ont été l’objet de nombreuses expositions personnelles et collectives en Suisse alémanique, en particulier à Zürich, Berne et Bienne.
Artiste volcanique
André Bucher, peintre et sculpteur, a consacré cinquante années de sa vie à la création artistique. Il aura été le premier et peut-être le seul à monter sur des volcans pour puiser à la source la lave en fusion, matière originelle, matière de la matière comme il aimait la désigner, recelant un potentiel sans limite au niveau conceptuel et artistique. Respectant le flux naturel de la lave, André Bucher aimait se confronter à la puissance colossale des volcans. Le face-à-face avec ces forces terrifiantes, fertilisantes et dévastatrices a permis à l’artiste de laisser éclater sa créativité et de puiser une énergie cosmique au cœur du magma terrestre à la recherche du sens profond de la vie qu’il exprimera de manière symbolique à travers ses nombreuses créations. Réconcilier l’homme avec la nature constituait l’objectif premier de sa démarche artistique. Il mariera la lave dans ses sculptures avec de nombreux matériaux telle que le bronze, le bois, l’inox ou le plexiglas.
André Bucher était aussi un artiste peintre qui aimait donner libre cours à sa créativité sur des toiles et dessins à travers des techniques qu’il aura contribué à créer telles que la Monographie ou le Craquelé.
“Métamorphoses et résonances”
Une peinture charnelle, à la matière dense et sensuelle, qui s’exprime dans une alchimie de nuances de couleurs et volumes, mise en scène avec une maîtrise exceptionnelle.
Jean SOYER manie la spatule comme d’autres l’épée, sa volonté implacable, ancrée au plus profond de lui-même va jusqu’au bout de son désir. Ses œuvres sont architecturées par des rythmes quasi-musicaux engendrant des modulations vibratoires aux stridences lumineuses et donnent libre cours à notre imagination. A la fois gestuel et précis, Jean SOYER nous interpelle par une rigueur déterminée tout en révélant un bouillonnement intérieur qui ouvre et éclaire le chemin secret des métamorphoses. Une invitation à rêver.
Rêves d'Espace
Monique ORSINI... un langage sur le souffle vital et la dynamique des signes. Monique Orsini pratique avec une rare exigence, une peinture subtile et signifiante. Une grande part de perception sensible est laissée à l'émerveillement, qui a valeur d'inspiration.
L'oeuvre s'impose à l'artiste dans une double attente d'accomplissement et de dépassement. Le geste est alors convoqué comme l'unique interprète d'un processus complexe où une nécessité intérieure et extérieure s'accorde. En résonance avec les lois qui régissent la nature, l'artiste tisse mystérieusement des correspondances pour des retrouvailles originelles avec le rythme, les poussées intérieures, les lignes de force qui écrivent l'univers. Monique Orsini maîtrise souverainement l'exercice périlleux qui consiste à ne jamais appauvrir un langage qui mise en priorité sur le souffle vital et la dynamique des signes. Un dialogue soutenu entre son écriture et l'espace.
Youri Messen-Jaschin ‘‘démarreur de rêves...’’
Avec une concentration pointilleuse qu’il puise dans sa force intérieure, Youri Messen-Jaschin réussit dans l’explosif combat des couleurs pures qu’il applique avec maestria à créer cette troisième dimension qui devient vivante si vous prenez le temps, par la distance et votre angle de vue, de contempler le tableau.D’autres œuvres font appel au tube de néon qui électrise la surface. Youri Messen-Jaschin étudie chaque œuvre avec une précision d’ingénieur et vit l’exaltation de la recherche avec une inventivité sans commune mesure. Laissant libre cours au geste créateur, l’artiste jongle avec les systèmes algorithmiques et cybernétique les plus pointus - Youri Messen-Jaschin travaille actuellement avec des informaticiens et des chercheurs du Laboratoires de neurosciences du CHUV.
Chercher à saisir les influences transcendantes, au-delà du visuel, des combinaisons plastiques alliant identité originelle de la forme, température de la couleur et structure du trait dans une même unité de temps et de lieu. L’utilisation que fait Youri Messen-Jaschin du mouvement et de la couleur comme moyen de communication le range parmi les architectes cinétiques de l’espace. D’après A. Depeursinge
Y. M.-J. magicien du OP ART
Qui est YOURI MESSEN-JASCHIN ? Cet homme hors du commun, artiste mondialement reconnu, reste aussi énigmatique que prêt à s’emporter avec justesse. L’artiste a su préserver l’enfant en lui, tout en se donnant des moyens d’adulte pour réaliser ses buts avec la conscience impérieuse d’un architecte cinétique. Ces œuvres imposent la dé-programmation du mental au profit de la sensation pure qui est “démarreur” de toute rêverie.
Plantez-vous devant une de ses œuvres et laissez venir; l’art optique fera le reste. Vous verrez l’oeuvre se modifier par effet optique et entrer en mouvement.
Une forme géométrique reproduite sur toute la surface du tableau avec une persévérance d’enlumineur, mettra vos capacités de perception et votre configuration cérébrale en transe; il se produira des vibrations et des effets optiques frappants.
Rares sont les artistes qui créent leur propre technique de création. Françoise Amadieu est de ceux-là.
Elle découpe, plie, sculpte une matière insolite pour y poser ses couleurs d'huile et d'acrylique. Le support de ses oeuvres est le carton ondulé, un carton traité, vernis, hydrofuge, rendu solide et perdurable grâce à une méthode originale dont elle a le secret. Ses tableaux sont des bas reliefs hauts en couleur dans un style figuratif d'une grande sensibilité et d'une belle fraîcheur.
Françoise Amadieu se joue de l'espace grâce à cette technique unique de pliage du carton qui dévoile des ombres et crée le mouvement. Elle habille ses personnages en déshabillant le carton pour travailler les matières et créer des volumes. Une belle exposition à fleur de peau, tout en tendresse et sensibilité avec ses couleurs tendres quand les sujets sont en lecture et criantes de passion dans le mouvement de la danse.
Des années d’études et de re c h e rches artistiques ont façonné l’originalité de LEONARDO PECORARO. Sa personnalité s’exprime avec une subtile réserve, autant dans ses mosaïques et ses gravures que dans sa peinture où il nous convie à voyager, libéré de toute pesanteur, dans le temps que dans l’espace.
Ses touches de couleurs vibrantes et légères, ses contrastes diaphanes entourés d’une délicate aura, nous éloignent du réel pour nous embarquer dans un rêve poétique vers des horizons imaginaires.
C’est dans le patrimoine irakien que Karim FARHAN puise son authenticité et son inspiration. Ses créations nous font voyager dans le temps grâce à une large palette de moyens expérimentaux.
Karim FARHAN nous fait partager sa vision du merveilleux, en associant délicatement matière, textures, couleurs, signes et symboles dans des oeuvres mystérieuses voir envoûtantes à la fois très contemporaines mais ancrées dans un relief ancestral à caractère d’incantations ou de talismans.
Libre de tout académisme, l’appel à découvrir de Cahline FAUVE, nous projette dans un univers finement coloré où, en apesanteur, symboles, chiffres et formes géométriques et lettres, sont autant de clefs que l’artiste nous offre à partager, souvent en message codé, son univers intime et visionnaire.
Ses créations poétiques et intenses, frémissent d’une sensibilité mystique et fantastique certainement nourrie d’une grande force intérieure. Distinguée et largement reconnue par la critique de Paris à Osaka, chacune de ses expositions a été une découverte à Rome, New York, Londres et Turin.
Toujours en quête du miracle des formes émergeantes du marbre ou du bronze, TEOS, avec un insatiable appétit d’absolu, projette et sculpte avec une sensibilité doublée d’un total engagement.
TEOS relève une large gamme de défis techniques pour franchir le cap de la complexité et faire naître simplicité et beauté, des lignes et du volume.
Ses oeuvres uniques, alliant force dynamique à une grande finesse, nous parlent. Elles vibrent d’un sens profond qui génère l’émotion.
Après plus de 40 expositions internationales, cet ouvreur de chemins picturaux revient à Lausanne.
Proche de l’élément « terre », il laboure la matière picturale en l’ensemençant de fortes expériences de vie. DÄNIKER, n’hésite pas grâce à un large éventail de techniques, à confronter couleurs, matières et lumière et réussi en maître, à faire osciller son abstraction lyrique, entre tendresse et violence, renaissance et décadence. Tout en conservant une forte empreinte personnelle, ces oppositions et ces variations donnent un souffle ressourçant et unique à ses oeuvres que l’on trouve aussi bien aux USA qu’en Europe et en Orient, dans de fameuses collections. Tout est à découvrir chez DÄNIKER qui peint ses passions, ses découvertes et ses rêves et offre à qui sait le deviner un carnet de voyage aussi facetté que riche de sens.
Artiste-peintre du feu et de la cendre, NAMHONG a été consacrée « Toile d’or » par la Fédération National de Culture Française. Comprendre son oeuvre, c’est pénétrer au coeur même du mystère d’une alchimie physique et spirituelle de la métamorphose qui est l’essence même de la vie. Son art nous procure une immense sérénité intérieure et l’on peut comprendre qu’il suscite un très grand enthousiasme tant en Asie, qu’en Europe et en Amérique. NAMHONG nous révèle la poésie du feu. Tel Phoenix renaissant de ses cendres, son espace exalte une symphonie de couleurs traversée de fugitives impressions, de mystérieux reflets et de frémissements. Tout s’embrase, même les fleurs, les arbres, le ciel et devient paysage de l’âme. Dans un acte sublimatoire aux couleurs chamaniques, NAMHONG, conjure le mauvais sort et nous libère de l’emprise de la souffrance et de l’inexorable finalité. « J’ai voulu entretenir la flamme » dit-elle. Transcendant toute la condition humaine, l’art de NAMHONG dépasse et de loin, les frontières du pays du matin calme.
Cette année, Jacques MINALA fête cinquante années d’activité artistique. Dans un monde à part, sous les tuiles de sa vaste ferme de Môtiers, dans un atelier complétement ouvert sur lui-même et avec le seul soleil comme témoin, naissent des toiles vibrantes de lumières et de couleurs mais aussi des vitraux qui l’ont, l’une et l’autre, rendu célèbre bien au-délà des frontières de la Suisse.
Ses oeuvres sont le résultat d’un investissement total. Jacques MINALA préfère les laisser parler plutôt que d’en parler lui-même. Bel exemple d’humilité créatrice.
Présente dans de très nombreuses collections publiques et privées, HINAEKIAN, issue d’une longue lignée de peintres et décorateurs d’origine arménienne, réside à Genève, son autre port d’attache étant Fort Lauderdale en Floride.
Mais c’est de l’Egypte que nous viennent ses deux teintes préférées : l’orange des sables du Sinaï et le bleu turquoise des jardins d’Alexandrie. On l’aura compris, HINAEKIAN s’est emparée de la magie d’un monde qui n’est pas sans évoquer celui de Chagall et nous la transmet par superposition et juxtaposition progressives, joyeusement.
Ses peintures ouvrent à des clairvoyances lyriques inédites. HINAEKIAN propose un art au service d’une idée, d’un sentiment. Quand je sens que je ne peux plus avancer dans mes émotions, je sais que la peinture est terminée, dit-elle.
Originaire de Locarno, Enrica MARCI s’initie à la sculpture à Pietrasanta chez les artistes Akito Sato, Goran et Giorgie Cpajak et dès 2002 reçoit le 1er prix du concours (Vallemaggia pietra du pietra). Suivent de nombreuses expositions personnelles et collectives.
Sculpter pour ne pas tricher avec soi-même, sculpter le marbre pour aller vers ce qui vous parle. Enrica MARCI mène ce combat mais aussi ce rêve où fragilité et force se côtoient et nous offre des oeuvres dont les volumes ondoient, les lignes dansent comme une musique qui inspire, vibre et s’élance.
Au fil du sable s’écoulant, d’abstraction en figuration, de toiles en céramiques et en pierre de lave, des tranches de vie, de ma vie. Couleurs, lignes, courbes et matières pour seul alphabet.
Des passerelles émotives jetées en-dehors, en dedans. Vont et viennent, hasard, curiosité, liberté, peur et frénésie. Ce qui se regarde bien se regarde avec le coeur ? Oui sûrement … Parfois déposer les armes de la raison, laisser « autre chose » être. La création n’est belle qu’en partage.
Olivier Marchand
Laurence GRANGER élabore, totalement impliquée dans différentes périodes, une oeuvre profondément originale et personnelle en même temps qu’intimement ancrée dans une tradition picturale précise : celle de « l’expressionnisme abstrait ». Sa peinture sans donner corps à une figure livre un ensemble de lignes librement agencées par le rythme du geste et rigoureusement composées par la précision de l’oeil. Expressive, sa peinture ne se fige pas dans une forme géométrique mais s’anime dans un entrelacs aussi vivant que maîtrisé où la richesse des couleurs superposées donne à la toile une inédite profondeur. La puissance de l’oeuvre, matière première de la sensation nous convie à la danse incessante des mondes.
D’après Jean-Yves Heurtebise ‘’MAC Paris’’
Venu de Prague en 68, Petr BERÀNEK a su s’enrichir de nombreuses techniques et rechercher de multiples formes et thèmes d’expression, aussi bien seul qu’en groupe. Orchestrant couleur, rythme et lumière, son gargantuesque appétit créatif, sans fléchir face aux aléas de la vie, l’a amené a relever avec constance, de très nombreux défis, passant de la minutieuse maîtrise du Tempera jusqu’au travail du verre, de la peinture sur aluminium à la réalisation de lithographies pour aller jusqu’aux grands formats inspiré par l’idée (WIP) « Work in Progress » et à la réalisation de fresques. Quel plaisir de présenter une facette de cet artiste d’ouverture.
Pour façonner la pierre ou le bois dur, pourquoi imposer son ego? Henri MARCHON inspiré par une pensée plus orientale qu’occidentale a la sagesse de ne pas voir l’homme comme centre et but de l’évolution. Cela donne une autre dimension à ses créations, si l’on accepte que le visible soit connecté avec l’invisible – infini. Henri MARCHON évoque, suggère, sereinement.
La sculpture est pour moi, une forme de méditation, une communication entre le tangible et l’illusion. Je veux sortir des stéréotypes, contacter les racines, oeuvrer entre l’incertitude et le possible, dans un dialogue constant avec la glaise, le bois ou la pierre pour trouver la juste forme, primitive incantation et exorcisme du vide.
D’après une déclaration d’Henri Marchon
Roanne MARTIN réussit Sa quête sans faille d’enrichissements artistiques, et a fait découvrir à le secret des transparences et des effets de lumière. Ses créations éthérées démontrent une maîtrise technique qui ouvre un éventail de nuances et de subtilités.
Une expression très personnelle où la légèreté et la palette des tonalités, sont autant d’invitations au rêve, un retour à la beauté naturelle mais aussi une prolongation, une découverte sans facilité qui touche pleine cible notre sensibilité.
Dominique BELVEDERE réussit grâce à une subtile recherche d’équilibre entre émotion et sérénité, mouvement et calme, émergence et profondeur servie par une belle maîtrise technique à créer des peintures sur bois d’une grande expressivité.
Une palette finement nuancée de formes, de couleurs et de textures ouvre des horizons éclairés de tonicité et de joie de vivre et pour certaines oeuvres de paix et de méditation.
MAG Montreux
André BUCHER & Anne-Lise CALMES
Sonja R. Bauters peint de préférence des compositions où la symbolique se mêle aux mythes grecs, des natures mortes se mêlant aux paysages dans un iréel.
Elle peint de préférence sur des panneaux préparés à la caséïne. Elle prête beaucoup d’attention à la structure de ses fonds qui l’inspirent souvent ou supportent son inspiration. Elle utilise fréquemment des fonds à la feuille d’or ou d’argent qui enrichissent les couleurs. En dessinant, elle a développé une technique personnelle : un lavis de pastel à l’essence de térébentine sur du papier d’aquarelle collé sur panneau. Sur ces fonds merveilleux, son dessin se dévoile comme par magie. Elle s’évade dans cette discipline avec habileté et subtilité vers un monde éphémère.
Ses dernières oeuvres traitent les couleurs de l’arc-en-ciel. Son art se développe vers une apothéose et une force inattendue. Celle-ci était enfouie en elle depuis des années, étouffée par la vie, ses enfants et son compagnon exigeant. Elle a désormais pris son envol.
Est-ce un rêve de vouloir apprivoiser le temps qui file pour un petit-fils de Goya, de Braque, de Picasso et de tant d'autres ? Armateur des hauts navires de l'imaginaire, François BIDAUD, en équilibriste coloriste, bat le fer et la chamade, forge sans feu, s'approprie tout et le nez au vent, le regard clair, conte fleurette à ses sculptures.
Construire et rêver, rien ne le retient de voler, porté par le bonheur à l'ouvrage et l'envie de faire partager un regard parfois poète, parfois moqueur mais toujours généreux.
D'après ARNAUD TRAN
Cette artiste revenue au pays avec un oeil aiguisé nous propose un regard poétique sur les Bistrots lausannois qui prennent vie sous son pinceau précis et délicat.
Non sans humour, Christine Grünberg croque l?ambiance typique et chaleureuse des lieux. Une composition dynamique, des couleurs expressives et une recherche poussée du détail conferrent à ses oeuvres, fraicheur et harmonie.
COULEUR TERRE ET TEMPS
Une oeuvre abstraite fonctionne comme une mémoire à l'envers. On y puise des souvenirs qui n'existent pas encore mais qui portent en eux la personnalité intemporelle de leur auteur.
En ce sens, je poursuis ma recherche entamée il y a 25 ans, sur la féérie de la terre et du temps. Pour ce faire, je veux me servir tour à tour de figuration (un certain surréalisme), d'une plongéee dans les gris, loin de toute représentation et enfin de la couleur, huile ou acrylique, telle une bouffée joyeuse, entre épaisseurs, grattages, coulures, contrastes, reprises, transparences et giclures, une bulle de liberté au bout de mon pinceau.
PAPIER !
Libre de tout académisme, Nada STAUBER, l'artiste du papier a collectionné de nombreuses distinctions grâce à sa grande originalité.
Elle nous convie dans un monde libéré. Façonnées de poésie et de fantaisie, ses créatures légères sont souvent l'incarnation du bonheur d'être. Espiègles, elles survolent nos fantasmes !
Passionné par la création artistique sous toutes ses formes et dans toute sa diversité, Thierry Voirol trouve son inspiration dans l'observation du monde qui l'entoure et dans son imaginaire.
Malgré une palette de styles et de sujets très diversifiés, il apparaît clairement un thème récurrent, celui de l’être humain voyageant dans l’espace et dans le temps, seul face à lui-même ou parmi ses semblables.
Françoise AMADIEU
Rares sont les artistes qui créent leur propre technique de création. Françoise Amadieu est de ceux-là. Elle découpe, plie, sculpte une matière insolite pour y poser ses couleurs d’huiles et d’acryliques. Le support de ses oeuvres est le carton ondulé, un carton traité, vernis, hydrofuge, rendu solide et perdurable grâce à une méthode originale dont elle a le secret. Ses tableaux sont des bas-reliefs hauts en couleurs dans un style figuratif d’une grande sensibilité et d’une belle fraîcheur.
Françoise Amadieu, se joue de l’espace grâce à cette technique unique de pliage du carton qui dévoile des ombres et crée le mouvement. Elle habille ses personnages en déshabillant le carton pour travailler les matières et créer des volumes.
Une belle exposition à fleur de peau, toute en tendresse et sensibilité avec ses couleurs tendres quand les sujets sont en lecture et criantes de passion dans le mouvement de la danse.
Betty WACHSSTOCK se nourrit au souffle puissant, universel de la liberté et son respect pour le savoir-faire accompli, de la personne humaine, son amour du beau métal, tantôt brillant tantôt mat, la place de premier rang parmi les talents les plus prometteurs de la sculpture nouvelle.
Un potentiel poétique se dégage des statues de Betty WACHSSTOCK. Elles sont une caresse sensuelle pour l’oeil et le toucher, éveillent des sentiments d’amour et de tendresse et suggèrent une dynamique qui peut aller jusqu’à l’impétuosité dans la quête de liberté.
Marcel van Jole, Vice-president AICA
TRACES...
Laurence Courto en s’exprimant, creuse dans l’histoire. Elle pelte le plus loin possible jusqu’à ne plus recevoir de lumière et descendre sur les plateaux de hauts fonds, jusqu’à la grotte rupestre.
Il y a là une prison lumineuse qui ne se laisse pas aisément détruire. Mais l’artiste sait en remonter en fragments la clarté sur la rive, elle sait par son travail trouver en se débattant la connaissance tout en restant muette.
Né à Jersey, ce sculpteur et peintre suisse de renom, après de très nombreuses expositions et réalisations en Europe et aux Etats-Unis présente ses sculptures pour la première fois en Romandie. Dès les années 50, les créations de Roberto LAURO sont fortement inspirées par les facettes de la nature ainsi que par la musique, dans une incessante quête à la fois d'intégration et de rayonnement. En Allemagne, en Autriche et en Suisse, de nombreuses et importantes œuvres en plein air propagent leur souffle et leur élan doublé d'une vivacité lumineuse et colorée en totale harmonie avec le paysage. Les sculptures de Roberto Lauro sont vibrantes d'une exubérante et fondamentale énergie. La dynamique ouverte des structures permet à la lumière de jouer avec l'heureuse association de l'acier découpé et peint et, subtilement intégrées, des formes en verre coulé qui renforcent une présence puissante et vivante de l'œuvre.
Cette recherche très contemporaine, opposant solidité et fragilité, tension entre lumière et matière, fixité et mouvement, donne une âme au métal et reflète une aura joyeusement positive et rythmée certainement proche de la philosophie de vie de l'artiste qui sait merveilleusement la communiquer dans son art.
Ce sont toujours des choses que mon oeil d’abord, puis celui de la caméra, retiennent » dit simplement Anne-Lise CALMES.
Cette photographe reconnue, au style très personnel, réussit à unir avec virtuosité, abstraction et matérialité dans un monde étonnant, sans sujet ni objet. Distinguées tout particulièrement aux Etats-Unis, ses créations figurent dans d’importantes collections.
La photographie REcup’Art d’Anne-Lise CALMES, presque magiquement, fait renaître des matériaux voués à disparaître : plastique, papier, métal et autres qui n’ont d’importance vitale que dans la mesure où Anne-Lise CALMES, dans un élan aussi créatif qu’écologique, les sauve de l’oubli par la poésie de son art et sa maestria à les mettre en lumière.
Horizon ouvert, face au couchant océanique, de fugaces empreintes esquissent un chemin de vie. Photographe passionné, Georges Glatz nous entraîne sans concession, au près et au large, puiser aux sources d’atmosphères aussi questionnantes que régénérantes.
Nourri de références classiques, Georges Glatz grand reporter, aujourd’hui hors micro et petit écran, poursuit sa quête d’absolu.
Son regard se fait tantôt géomètre par son sens du cadrage et sa capacité à capter beauté et grandeur du réel, tantôt atmosphérique convoquant des souvenirs turnériens dans ses rencontres d’empreinte de vie, de ciel embrasé et d’embruns. Georges Glatz sait décliner, extraordinaire et beauté, à travers l’ascèse de son oeil de bâtissseur méditatif.
D’après Françoise Jaunin, critique d’art
Thuy, qui vit actuellement aux USA, a d’abord entamé une carrière de violoniste avant de se consacrer exclusivement à la peinture dès 1991. D’emblée, elle réussit à allier avec bonheur tradition européenne et sensibilité vietnamienne. Il en résulte une remarquable simplicité graphique rehaussée par un sens instinctif et harmonieux de l’équilibre. La qualité de son inspiration, le choix des sujets qu’elle traite laissent transparaître un sens du mystère et une vraie sensualité. Ses oeuvres, proches de la monochromie, dégagent une impression de calme et de sérénité. Thuy s’est fait une place enviable sur la scène de l’art vietnamien contemporain et elle expose avec succès en Asie, aux Etats-Unis et en Europe.
Après des études d’architecture, par besoin profond MARTIN HAMEL se consacre à la peinture et au dessin, vecteurs essentiels de sa créativité.
Pas à pas, ses créations glissent vers l’abstraction: des œuvres d’une exubérante intensité, hautes en couleurs, avec des plans, des taches, des lignes, des rubans virevoltant sur un fond lumineux. Une invitation à d’autres dimensions, explosives ou sereines. Martin Hamel nous fait penser à Joan Miro mais son langage pictural lui est propre.
Dans l’univers en fête de Martin Hamel, tout est mouvement et force. Ses peintures sont bénéfiques car elles expriment en toute pureté et avec une étonnante et joyeuse harmonie, des étincelles de vie et des atmosphères vibrantes de couleurs.
D’après Irma Ineichen et Willem van Veldhuizen
Transparences
Depuis la nuit des temps, les artistes peignent, dessinent, gravent, sur les matériaux les plus divers alors qu'aujourd'hui photographes et créateurs digitaux projettent leurs visions sur des écrans, puis les impriment sur supports. En 2005, Catherine de Saugy se met à parcourir un nouveau continent aux confins inexplorés, et aux capacités infinies.
Ce qui l'intéresse dans cette nouvelle approche est la fusion des contraires: mouvements et immobilité d'un côté passion et rigueur de l'autre. Les multiples essais pour parvenir à l'oeuvre finale se passent de tout matériel, et s'expriment d'autant plus aisément qu'une partie du travail se fait virtuellement.
Comme Démiurge, dans son implacable combat avec le coeur de la matière, pour en libérer l'esprit, TEOS en quête du miracle des formes émergeantes du marbre ou du bronze a, avec un insatiable appétit d'absolu, projeté et sculpté avec une sensibilité doublée d'un total engagement.
Au delà des apparences, en chercheur de sens, TEOS a su relever une large gamme de défis pour franchir le cap de la complexité et faire naître simplicité et beauté, des lignes et du volume.
Ses oeuvre uniques, alliant force dynamique à une grande finelle, nous parlent. Elles vibrent d'un sens profond qui génère de l'émotion.
Né à Bournemouth, GORDON SEWARD vit et travaille dans le sud de la France depuis 1996. Ses oeuvres plusieurs fois primées, se retrouvent aujourd'hui dans de nombreuses collections privées, dont la prestigieuse Cone Collection aux Etats-Unis, où ses peintures côtoient celles de Matisse, Derain, Picasso, Vlaminck, Modigliani ou Soutine. Un voisinage plutôt flatteur pour un artiste à peine quadragénaire, qui puise ses sources pêle-mêle dans l'art celtique, les poèmes de William Blake, les essais de George Orwell, la mythologie grecque et ses voyages en Andalousie, en Amérique ou en Sicile. Sans effort apparent, mais avec un talent déstabilisateur, comme si le geste était chez lui d'un naturel absolu, il utilise toute la riche palette des couleurs, dans leur pleine intensité, pour créer des émotions et embarquer le spectateur dans son univers. GORDON SEWARD est en train d’écrire dans la lumière du Sud-Ouest, une nouvelle page de l’histoire de l’art. Ayant parfaitement assimilé l’héritage fauve, il travaille le figuratif avec une jubilation qui nous gagne.
Distillant l’énergie de son propre et éblouissant langage, l’artiste joue d’une palette chromatique unique et d’une incroyable modernité. Ses couleurs lumineuses sont une ode à la vie qui nous invite à plonger dans la poésie caressante, d’un univers onirique très personnel. D’après… Jean-Pierre Mello, écrivain et Noël Coret, historien d’art.
Une peinture à la fois forte, légère et mélodique, inspirée des forces, heurts et mouvements de la vie et de la nature.
Au-delà du romantisme de la simplicité, Andreas DURRER nous entraîne dans des atmosphères et des mouvances aussi personnelles que poétiques.
Catherine Kirchhof, traque les images de la société de consommation, plus précisément les représentation commerciales des denrées alimentaires.
Elle les intègre sciemment dans son travail pour mettre à mal leur banalité et destabiliser leur évidence.
Nous ne sommes pas dans le domaine du leurre, mais dans celui d'une réalité décapée de ces poncifs publicitaires, qui allie avec humour produit de consommation et art.
Débanaliser la vision pour retrouver le goût des yeux et dévorer sans retenue, mais du regard...
Après avoir vécu et travaillé près de Zürich plus de 10 ans, Valentina BATSCHWAROWA s’est installée en Allemagne. Distinguée entre autre, au Concourt ART Forum en 2003 à Montreux, Valentina BATSCHWAROWA a réalisé 3 remarquables expositions à Lausanne. Bulgare née à Varna, elle a suivi dans son pays une formation artistique académique. Elle en a gardé la rigueur et la maîtrise des techniques très exigeantes de la miniature sans aucunement restreindre ses modes d’expression.
Valentina BATSCHWAROWA exprime en plus du souci du détail, une créativité poétique. Ses miniatures reprennent le mélange de sang et d’or et les clartés exceptionnelles des icônes orthodoxes, tandis que les postures de ses personnages stylisés nous ramènent parfois aux plus belles enluminures médiévales. Ses oeuvres sur soie en 3D sont des créations exclusives aussi originales que parlantes.
Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Hanoï, ce créateur et enseignant, détenteur de nombreux 1er prix, a également exprimé son talent dans la réalisation de films d’animation et de décors de théâtre.
Dès son arrivée en France, HOA VU, avec une superbe maîtrise technique, associe l’art ancestral de la laque à une expression non-figurative d’une grande liberté créative. Couleurs originales, captation de lumière et profondeur donnent force et mystère à ses oeuvres.
Nikolai Stoev réinvente l’art naïf, même s’il puise son inspiration dans la tradition voir l’art médiéval.
Dans ses toiles les amateurs d’art et collectionneurs du monde entier apprécie sa géniale maîtrise des couleurs, des détails méticuleux et son sens des compositions qui animent chaque tableau.
Ses oeuvres sont des aventures éclairées de joie de vivre et souvent d’humour. L’artiste s’évade dans un monde inondé de lumière où les ciels sont d’azur et ses personnages imbibés d’étrangeté sont drôles, ridicules, pensifs, vifs, intelligents et en même temps, nous questionnent sur nos travers. Cette finesse d’esprit lié à une parfaire maîtrise technique, nous font comprendre pourquoi Nikolai STOEV collectionne prix et récompenses.
ENVOL
De la matière brute faite du hasard des pigments et du sable, surgissent des évocations de nature et de vie.
Une relation sensuelle avec un monde suggéré, que je veux comme une relation avec l'imaginaire du spectateur. L'oeuvre d'Isabel Vaillancourt est forte d'expériences vécues en Afrique et en Amérique latine, en particulier dans la pampa Uruguayenne
Chantal ROUGE porte un regard sur savie, sur la vie, sur les bouleversements de ce monde. Tous ses travaux sont fortement liés aux émotions qu'ils suscitent en elle. En 3D, elle nous fait découvrir des êtres, personnages pris dans un monde en mutation, peinant à faire face, bloqués et enfermés qu'ils sont dans l'étroitesse de leur condition.
Curieuse de découvrir de nouveaux moyens et techniques d'expression, l'artiste va à la recherche de matériaux industriels qui correspondent à ses aspirations.
Ni hasard, ni esthétisme forcené, mais un jeu de patience autour des racines, du voyage, du départ… Flaviano Salzani crée une histoire d’hommes avec quelques repères. « une archéologie locale » comme il aimerait qu’on le comprenne. Ses oeuvres sont des fenêtres ouvertes sur un ailleurs, un autre lendemain, un rêve, un songe encore à découvrir.
Dans son escale vénitienne, le mot envahit le papier, central, comme une obsession constitutive du dessin mais décliné en plusieurs fonctions (précisions géographiques, annotations, graphisme, anecdotes). Textes et traits, paroles et images, tout est réuni dans une synthèse poétique. L’envers de l’endroit, une autre dimension. Ni miroir, ni contraire. Le soleil a frappé fort. Debout mais sans dessus ni dessous.
Force et lumière
L’œuvre du peintre togolais COMAR, s’inscrit dans un courant culturel et esthétique nouveau, « l’Ecole de Lomé » mais son expression est plus universelle. Une spontanéité rieuse, une gravité cachée, combinaison de fatalisme et de révolte, d’inquiétude mais aussi de goût immédiat pour la vie. Ce qui touche particulièrement dans ses créations, l’unité et le secret. A nous de nous débrouiller, pour tenter de saisir un monde d’échanges, de conciliabules, de conflits et de silences …
"Voyage au coeur des choses"
Takis STEFANOU est né à Athènes en 1945. Après les Beaux-Arts, son chemin l’amène à la scénographie et à la peinture.
Son travail d’une grande cohésion, se caractérise par l’emploi de matériaux aussi simples qu’imprévus, que l’artiste orchestre avec force et densité pour créer des œuvres d’une grande présence, souvent teintées de poésie.
L’originalité de la recherche de Takis STEFANOU, permet au concret de rejoindre le spirituel, au chaos d’être confronté à la rigoureuse géométrie et à l’austérité de s’éclairer de fantaisie. Ses créations parlent aussi bien au cœur qu’à l’esprit.
Depuis la lucarne de son atelier aux pilotis de pierre, l’artiste a regardé la Huppe, l’oiseau de légende, chargé de guider le peuple, hors du pays, dans la quête du Simorg, le roi des oiseaux.
Daniel FAURE, a pris son pinceau de pèlerin et a raconté la foule en chemin : matière mouvementée, élancée tout autant qu’accablée. Explorant une tension extrême entre forme et fond mais fort d’une inspiration viscérale, Daniel FAURE éclaire ce chemin de mutations et de transformations perpétuelles mêlant histoire et modernité avec humilité et l’obstination de l’oiseau éclaireur, passeur d’humanité…
Prenant le noir comme le musicien prend la note bleue, Daniel FAURE met en relief des recouvrements à l’ombre ajoutée, irisés d’ambre ou, parfois de signes de lumière et franchissant portes, frontières et océans, ouvre un chemin vital, capital, radical avec la légèreté fragile du funambule.